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Un piratage facilité

Un piratage facilité


L’hébergeur allemand Rapidshare a gagné son jugement en appel contre Capelight Pictures qui lui évite d’avoir à filtrer le contenu des fichiers de ses clients.




En France, on parle beaucoup d’Hadopi. De l’autre côté du Rhin, c’est plutôt Rapidshare qui revient souvent dans les bouches et sur les chats. Et pour cause, les ayants droit l’attaquent en justice les uns après les autres, à l’image de la hardeuse Vicky Vette qui n’a pas hésité à porter plainte à Los Angeles contre l’hébergeur allemand bien connu. Reste que les fortunes sont diverses dans ses actions en justice, comme en témoigne le récent épisode offert par la justice allemande.

Filtrage impossible

Cette fois, Rapidshare était poursuivi par la société de vidéos Capelight Pictures laquelle avait remporté son procès. Mais l’affaire n’en est pas restée là puisque l’hébergeur allemand a par la suite fait appel du verdict. Lequel a été couronné de succès, pour la plus grande joie du fondateur du site, Christian Schmid. « Nous sommes très heureux de cette décision. La court a confirmé que Rapidshare n'est pas responsable des atteintes au droit d'auteur commis par ses clients. »

La principale motivation d’une telle décision réside dans le fait qu’un filtrage, pourtant en place pour la musique et les livres, n’est pas possible en raison du nombre de fichiers hébergés par Rapidshare. Le résultat d’un filtrage sur les mots-clés ne serait pas concluant dans la mesure où de nombreux utilisateurs renomment les fichiers, tandis qu’un filtrage manuel demanderait trop de personnel. « Ce jugement montre qu’à long terme, les tentatives de dénoncer la légalité de notre modèle économique sont vouées à l’échec », avance encore Christian Schmid. Même si du coup, le piratage s’en trouve facilité.