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Baise fantastique et choquante

Baise fantastique et choquante


L’innovation peut parfois s’avérer douloureuse. Le réalisateur du premier film porno en afrikaans en sait quelque chose alors qu’il se trouve dans l’œil du cyclone depuis maintenant un an.




L’impact d’une Coupe du monde est toujours impressionnant. Depuis le début du mois, correspondant grosso modo à l’arrivée sur le sol sud-africain des équipes et des journalistes occidentaux, il est un sujet qui revient très régulièrement dans la presse. Et tendrait même à appuyer les propos de Bernard Lugan sur l’Apartheid. Et pourtant, il s’agit d’un bien de porno. D’un film local pour être plus exact. L’histoire d’une femme au foyer qui s’ennuie et trouve du réconfort auprès d’un jardinier car son mari rentre trop tardivement du travail. Pourquoi, avec un scénario si classique, un tel film se retrouve-t-il au centre de la controverse, près d’un an après sa sortie ?

Déferlante

En soi, ce n’est pas simplement la sortie de Kwaii Naai (baise fantastique) qui a engendré un tel phénomène mais surtout la particularité bien singulière qui le caractérise. Il s’agit tout simplement du premier film porno tourné… en afrikaans. Voilà qui ouvre la porte d’un tout nouveau marché à l’industrie du X. Car tout le monde en Afrique du Sud ne maîtrise pas l’anglais. C’est d’ailleurs ce détail qui a inspiré le réalisateur Johan Greef à se lancer dans l’aventure. Lorsqu’il a été témoin du désarroi d’une femme dans un sexshop cherchant un film pour son mari qui ne maîtrisait pas la langue de Shakespeare. Mais voilà, ce film ne semble laisser personne indifférent.

Cela se sent par exemple au niveau de chiffres de vente plutôt honnêtes, avec environ 4 000 exemplaires du DVD qui ont trouvé preneur. De quoi faire saliver déjà quelques productions hexagonales… Mais c’est aussi et surtout dans les réactions d’une population très puritaine que cela se ressent. Les menaces de mort à l’encontre du réalisateur se sont ainsi multipliées au cours de la dernière année. Et face à cette déferlante, Johan Greef ne peut même pas compter sur le soutien de sa famille et de ses amis, puisqu’il est boudé par la plupart d’entre eux à la suite de ce film. Pourtant, il s’est efforcé d’éviter de trop choquer avec les pratiques présentées. A tel point qu’il en arrive presque à heurter pour un manque de réalisme. Car les jardiniers blancs, ça ne courre pas les rues en Afrique du Sud… Mais voilà, prendre un acteur noir pour ce rôle aurait signifié insérer une scène interraciale dans le film. Ce qui aurait été encore plus choquant.






Kwaii Naai

Kwaii Naai