C’est la rentrée et pour l’apprécier dignement, Gary Orona propose un thriller psychologique saisissant avec la pulpeuse Kagney Lynn Karter.
Septembre, c’est le mois des grosses sorties aux Etats-Unis. Pourquoi ? Tout simplement parce que si les studios veulent avoir une chance de remporter un prix lors des prochains AVN Awards, leurs films doivent impérativement sortir avant la fin du mois. Et le studio Zero Tolerance est loin d’attendre le dernier moment pour avancer ses pions.
Scandales en série
Alors que les scandales politiques tendent à se multiplier ces dernières années de l’autre côté de l’Atlantique, le studio américain a décidé de surfer sur l’actualité en sortant aujourd’hui un thriller psychologique à l’allure très réaliste, Sanatorium. Des sénateurs, des avocats et des prêtres, farouches opposants à la pornographie dans le cadre de leurs fonctions, se révèlent être de parfaits hypocrites une fois les caméras éteintes et possèdent une connaissance sans faille du monde du X et de ses actrices. Comme ce sénateur qui à la sortie d’un virulent discours contre le porno se retrouve dans sa chambre d’hôtel en compagnie de deux stars en pleine action.
Au-delà de la dimension politique de ce long métrage, on peut apprécier la prestation d’une Kagney Lynn Karter qui surfe encore sur sa consécration en tant que meilleure starlette en janvier dernier. Surtout, on peut souligner ce pari quelque peu osé, en plein jeunisme de confier le rôle principal de ce film à une actrice dont la grande expérience peut se lire sur son visage, Tabitha Stevens. Bon, en même temps, c’est un peu elle qui se trouve derrière le film en compagnie de Gary Orona, le réalisateur, donc c’était difficile de ne pas lui confier l’un des rôles principaux…
Sanatorium
Sanatorium
L'affiche de Sanatorium
Kagney Lynn Karter
Tabitha Stevens
