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La turlutte eût tué

La turlutte eût tué


Une équipe de chercheurs américains appelle à une vaccination contre des souches de papillomavirus, qui placent le sexe oral parmi les principales causes du cancer de la bouche.




Ceci n’est pas une pipe. C’est un facteur de risque de cancer de la bouche. Du moins, c’est semble-t-il ce qu’il faut retenir d’un peu plus de 15 années de fellations à gogo, effectuées sous l’observation très attentive du docteur Maura Gillison, de l’Université de l’Ohio. Ah ouais, tout de suite, mademoiselle va faire beaucoup plus attention au moment d’enfourner goulument le chibre turgescent de monsieur dans sa bouche ! Et réciproquement, le gaillard va y réfléchir à deux fois avant de se faire un petit festin à l’abricot.

Surveiller sa langue

« Quand on compare les personnes qui présentent une infection buccale, la principale cause se trouve au niveau du nombre de personnes sur lesquelles elles ont pratiqué des caresses buccogénitales. À mesure que le nombre de partenaires augmente, le risque augmente », a-t-elle expliqué dimanche lors d’une assemblée de l'Association américaine pour la promotion de la science, tout en rappelant que le nombre de cancers de la bouche a augmenté aux États-Unis de 225 % entre 1974 et 2007. En cause, les rapports buccogénitaux qui permettent la transmission de papillomavirus. Ceux-ci sont désormais à l’origine de davantage de cancers de la bouche que la consommation de tabac, même si cette dernière statistique ne concerne que les USA où la fellation est devenue un acte commun chez les jeunes et semble, manifestement, beaucoup plus répandue que dans le reste du monde. Les personnes ayant pratiqué des caresses buccogénitales sur plus de six personnes courent un risque environ neuf fois supérieur au reste de la population de développer un cancer de la bouche. Le tabac n’engendrerait, quant à lui, qu’un risque trois fois supérieur. Aucune statistique n’a en revanche été présentée pour les personnes fumant une cigarette après la pipe.






La turlutte eût tué

Sasha Grey.