Le déclin de la vidéo à la demande sur support télévisé inquiète aux USA. La pornographie connaît l’une des plus fortes baisses.
Selon les points de vue, c’est une route vers ce qu’il reste d’Eldorado dans le porno ou juste un support supplémentaire amené à disparaître tôt ou tard. La question de l’avenir de la vidéo à la demande à la télévision se pose avec une insistance grandissante de l’autre côté de l’Atlantique d’autant plus que le groupe Time Warner Cable vient d’annoncer une baisse significative (13,5%) de ses revenus tirés de la VOD au deuxième trimestre.
AEBN
Si le groupe américain ne se contente pas de vendre du contenu pour adultes, ce dernier se retrouve néanmoins aujourd’hui dans l’œil du cyclone. « Sur l’année écoulée, le secteur le plus touché se trouve être l’industrie pour adultes. À dire vrai, cela représente plus d’un tiers de la baisse », a expliqué le président du groupe en fin de semaine dernière au New York Post . Une annonce qui intervient dans un climat délicat aux USA puisque la chaîne Marriott a décidé en début d’année que ses nouveaux hôtels ne proposeraient pas d’accès télévisuel à la pornographie.
La principale cause de ce déclin de la VOD porno à la TV pourrait néanmoins se trouver dans les multiples autres sources à la disposition du public. Avec, en première ligne, internet. Depuis quelques années déjà, les sites proposant des vidéos à la demande cartonnent. Il n’est pas rare même de voir AEBN, le leader du marché, annoncer la sortie en exclusivité de films sur son réseau, plusieurs semaines avant la sortie DVD. Le studio Smash Pictures propose d’ailleurs toutes ses nouveautés en avant-première sur ce support, pour un résultat plus que positif. Un mois et demi après sa sortie, Secretary’s Day 5 figure toujours parmi les films les plus populaires…
Par Thomas Musat pour Hotvideo.fr
