De l’art et des lolitas chez Digital Sin

En plein dans la tendance US du moment, qui consiste à réaliser du porno All Sex avec une approche visuelle résolument artistique, The Innocence of Youth de la compagnie Digital Sin s’attaque au porno « de niche ».

Belladonna ou encore Bobbi Starr sont aujourd’hui les fers de lance d’un porno audacieux sur la forme et pervers dans le fond, bien que dépourvu de scénario. Avec The Innocence of Youth, le réalisateur américain Eddie Powell rejoint l’avant-garde du porno US.

Faisant l’économie d’un scénario, le dernier film d’Eddie Powell ne fait toutefois pas l’impasse sur la mise en scène. Autour du thème de la lolita, le décorum juvénile et raffiné qui entoure un casting de jeunettes trié sur le volet (invitant notamment la divine Kendall Karson) participe de l’histoire, grâce à la dimension narrative que le réalisateur a réussi à conférer à ses images lors du montage. « La plupart des scènes X que j’ai réalisée auparavant commencent par un bref dialogue ou un strip-tease, explique Eddie Powell. Cette fois, je voulais créer un film dans lequel les images façonnent l’histoire, où l’éclairage et les angles de vue participent à la narration. Parfois les dialogues ne sont pas nécessaires pour capturer les instants de sexe torride et cru qui adviennent entre deux acteurs. Je suis sûr que les gens seront d’accord avec ça après avoir vu The Inoccence of Youth ». Avant la sortie du film prévue aux USA le 2 février prochain, les sceptiques les plus impatients pourront toujours s’en référer à la bande-annonce alléchante visible ci-dessous.